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Election 2024, programme LES ENGAGEES : Santé

26.2. Des soins de santé pour toutes et tous

  1. Des soins de santé pour toutes et tous

Alors qu’elles sont souvent en première ligne des besoins en soins de santé, les personnes en situation de handicap se sentent peu prises en compte, si pas discriminées dans l’accès, l’accompagne- ment ou le remboursement des soins de santé.

Nous voulons :

  • Étendre et systématiser la formation et la sensibilisation des professionnels de santé aux bouleversements qu’engendre l’annonce d’un handicap aux familles afin qu’ils et elles puissent les accompagner au mieux
  • Mettre en place des « protocoles d’accueil et d’intervention » pour un accueil ambulatoire et hospitalier adapté aux personnes en situation de handicap physique, sensoriel, mental et intellectuel. Ces protocoles prévoient une information, des conseils pour les professionnels et des outils de communication simplifiée et efficace.
  • Veiller à l’accessibilité géographique des soins pour les personnes en situation de handicap mental en prodiguant certains soins sur le lieu de résidence ou en offrant une assistance lors de transports urgents et non urgents.
  • Créer une trajectoire spécifique de soins pour les personnes en situation de handicap mental :
    • Fournir les informations sur les droits des patients en FALC (facile à lire et à comprendre).
    • Permettre à la personne d’être accompagnée par une personne en qui elle a confiance.
    • Créer un répertoire centralisé des professionnels et des services de santé qualifiés.
  • Améliorer l’accessibilité de la logopédie et étendre le remboursement des séances logopédiques aux enfants dont le QI est inférieur ou égal à 86 et aux enfants atteints de troubles du spectre autistique.
  • Renforcer les Centres de Référence de l’Autisme en Wallonie et à Bruxelles. Deux à trois ans d’attente pour un diagnostic pour un enfant et quinze ans pour un adulte, cela n’est pas acceptable.
  • Mieux former les pédiatres et médecins généralistes au dépistage de l’autisme et, en particulier, de l’autisme féminin. En effet, la connaissance de l’autisme apparaît encore comme vague, pleine de préjugés, voire totalement inexistante chez certains médecins. Or, il semble de plus en plus évident qu’une intervention précoce et individualisée pourrait permettre, au moins dans certains cas, d’améliorer la trajectoire développementale, en s’appuyant notamment sur la plus grande plasticité cérébrale durant les premières années de vie.

#élections2024 #Engagées # santé